50 ans du club, ACTE 1 les fondateurs !

                                                                                                                      Nos ancêtres les Gaulois : ACTE 1 Les fondateurs

Nos ancêtres les Gaulois ont débuté leur histoire dans l’ombre de leurs voisins de la cité des Sacres devenus professionnels en étant parvenu à atteindre le sommet de l’élite.

Si le contraste fut aussi important entre ces deux clubs du nord-est de la France, c’est que la petite ville de Châlons-en-Champagne (45 000 habitants) n’avait pas les moyens de rivaliser avec l’attractive de cette grande ville située à seulement 50 kilomètres. En effet, la première patinoire de Châlons, qui fut inaugurée en 1970 dans l’enceinte du Parc des expositions (où sera construite plus tard la salle du Capitole), n’offrait pas des conditions propices pour lancer un projet sportif ambitieux.

Cette patinoire sans balustrade aux coins carrés et avec comme gradin quelques chaises trouva rapidement son public. Dès son ouverture, des travaux d’aménagement se sont rendus obligatoire afin d’assurer la sécurité des patineurs comme la mise de balustrades et arrondir les angles de la piste. Le problème, c’est que la période d’utilisation était relativement courte. Elle s’étalait seulement de la mi-octobre à la fin du mois d’avril car la piste de glace devait être ensuite entièrement démontée pour laisser la place à diverses manifestations du Parc des expositions et notamment à la grande foire. »

Rapidement une association vit le jour sous le nom de « l’Association des Sports de Glace Chalonnais ». L’ASGC regroupait tous les sports de glace, le patinage artistique et le hockey sur glace. Pour promouvoir le hockey, la présidente générale de l’ASGC, Madame Coudert, prit une initiative qui prouva son pragmatisme. En effet, elle prit contact avec le club voisin de Reims pour lui demander de lui accorder l’aide ponctuelle de son entraîneur canadien, André « Burt » Vuillermet, qui venait juste d’arriver en Champagne.

« Burt » occupait également le poste de Conseiller technique régional (CTR), il accepta par la même occasion de faire partager sa grande expérience aux nouveaux hockeyeurs de Châlons-sur-Marne, d’autant que ces derniers étaient tous de jeunes adolescents néophytes qui formaient une véritable famille en pratiquant leur sport favori dans des conditions pour le moins spartiates.

« Ici, c’est le tiers-monde du hockey ! » se plaisait à dire en se moquant Burt Vuillermet tout en compatissant avec ses élèves. En effet, dans le Parc des expositions, les vestiaires étaient des modules Algeco. De plus, il fallait effectuer plus de soixante mètres pour accéder à l’opposé de la piste de glace à des douches qui avaient été aménagées provisoirement dans… les toilettes de la foire exposition. Quant au bar provisoire de la patinoire, il avait été installé dans un petit cabanon monté également avec des matériaux préfabriqués… Pour l’anecdote, c’était Monique, la maman du joueur Pascal Sauvage, qui était derrière le comptoir.

Pour couronner le tout, les hockeyeurs de Châlons devaient obligatoirement pratiquer régulièrement une autre discipline sportive au sein de l’ASGC. En effet, la présidente, toujours aussi pragmatique, les obligeait à former également des couples mixtes de patinage artistique afin de palier à un manque de partenaire masculin !

Cette consanguinité étonnante entre deux sports pourtant antinomiques ne dura pas bien longtemps. Car au cours de l’année 1972 des dissensions apparurent rapidement entre les licenciés des deux disciplines, des querelles qui provoquèrent la séparation définitive entre la section du patinage artistique et celle du Hockey sur glace.

Naissance du HCC..

 

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